Biographie

Je suis née le 27 février 1954 dans la région parisienne d’un père commissaire de police et d’une mère professeur de mathématiques. Je suis la dernière d’une fratrie de quatre enfants : trois garçons et une fille.

Après avoir emprunté la voie scientifique, j’ai bifurqué vers des études d’allemand puis je me suis orientée vers l’enseignement. J’ai passé le concours d’entrée à l’École Normale des élèves-maîtres et élèves-maîtresses dans le département des Hauts de Seine. J’ai été reçue, ce qui m’a permis de suivre les deux années de préparation au CAP d’institutrice que j’ai obtenu le 8 décembre 1978.

J’ai tout d’abord enseigné une année en école maternelle, ce qui correspondait à mon choix, puis j’ai été nommée dans une école primaire de Nanterre dans laquelle je suis restée de septembre 1979 à juin 1984. L’établissement ayant ensuite fermé j’ai été nommée dans une école primaire de Bagneux près de mon lieu de résidence. J’y suis restée jusqu’à fin juin 1988.

Durant toutes ces années j’ai pratiqué la pédagogie Freinet afin que mes élèves puissent être le plus possible autonomes dans leurs apprentissages grâce à un rythme approprié à leurs besoins. L’entraide tenait une grande place dans cette démarche à la fois individuelle et collective.

En août 1988 j’ai décidé de quitter la région parisienne pour m’installer dans le Gers, département de naissance de ma mère. J’ai dû quitter l’enseignement public et ai pu trouver un poste d’institutrice dans un Institut médico-éducatif d’Auch. J’y ai pratiqué la pédagogie Freinet ainsi que la démarche d’Antoine de La Garanderie que j’ai découverte grâce à une collègue qui, ayant suivi un stage sur les différentes pratiques pédagogiques, m’en avait parlé. Me connaissant bien, elle avait pensé que cette pédagogie des gestes mentaux m’intéresserait et elle ne s’était pas trompée. J'ai été séduite par cette démarche humaniste qui répondait à mes interrogations : comment se faisait-il que des enfants apparemment intelligents réussissaient moins que d’autres et comment les aider à apprendre ? Après avoir lu les quatre premiers livres écrits par Antoine de La Garanderie que ma collègue m’avait recommandés, je suivis plusieurs stages de formation pour approfondir mes connaissances et apprendre à pratiquer la Gestion Mentale. C’est ainsi que sans relâche je pratiquai les dialogues pédagogiques avec ces jeunes adultes et adolescents dits « déficients intellectuels ». Je fis également des recherches sur le terrain que je regroupai en un mémoire pendant ma formation de formateur en Gestion Mentale à laquelle je m’étais inscrite pour devenir formatrice. J’obtins mon label de formatrice tout public en Gestion Mentale le 20 février 1992.

Parallèlement à mon métier d’institutrice à plein temps je montai un centre de Gestion Mentale en 1991. Je reçus des enfants et adolescents qui avaient besoin d’être renseignés sur leur profil d’apprentissage afin « d’apprendre à apprendre ». Je fis également des entretiens avec des adultes et conduisis des interventions dans des écoles afin de former les enseignants.

Je restai dans l’IME de septembre 1988 à juin 2009 et poursuivis mes interventions dans mon centre jusqu’au 13 juillet 2012.

En 2007 je repris contact avec une amie, Catherine Maillard, avec laquelle j’avais suivi la formation de formateurs ainsi que deux autres formations. Je l’avais perdue de vue en 1995 après court un séjour chez moi au cours duquel je lui avais proposé de faire une intervention en tant que formatrice dans mon centre, ce qu’elle avait accepté avec plaisir. En novembre 2007 je découvris son livre « La gestion mentale Voyage au centre des émotions, octobre 2007, Chronique Sociale ». Enthousiasmée par ce qu’elle avait découvert sur les quatre profils pédagogiques qu’elle présentait dans son livre, je la contactai. Ce qu’elle écrivait était très novateur et allait dans le prolongement des recherches effectuées par Antoine de La Garanderie qui le confirma dans la préface élogieuse. C’est ainsi que nous avons échangé pendant des années.

Très motivée par ces recherches, j’eus subitement envie de me mettre à écrire pour les présenter à ma manière. C’est ainsi que j’écrivis mon premier conte symbolique « L’oiseau de feu » en juillet 2011. A ce moment-là j’avais la chance d’avoir en formation une adulte stagiaire qui comprenait les liens que je faisais entre ce conte et les bases de la Gestion mentale que je lui enseignais. Elle était tellement motivée que j’embrayai sur de nouveaux textes. Je poursuivis ma production de contes symboliques encouragée par mon frère aîné, Michel, qui aimant beaucoup mes contes me fit cette réflexion très élogieuse : « Les contes jaillissent de ta tête comme l’eau d’une fontaine ».

Ensuite je décidai d’écrire des poèmes, romans, nouvelles et histoires, tout en continuant à produire des contes symboliques. Tout était prétexte à présenter les concepts développés par Antoine de La Garanderie et Catherine Maillard. Le « Mouvement Perpétuel de la Pensée » qu’elle avait découvert me servait de support. Inlassablement au fur et à mesure de ses découvertes théoriques, j’écrivais à ma manière ce que je comprenais. C’est ainsi que je me lançai dans l’autoédition avec mon premier roman « Une idée saugrenue » que je publiai le 15 décembre 2019. S’ensuivirent d’autres livres également autopubliés. Je décidai de regrouper les cent trente contes que j'avais écrits de juillet 2011 à juillet 2021 en trois tomes que j'intitulai « La fontaine de contes » que je publiai le 7 septembre 2021. Puis je publiai une nouvelle version le 21 septembre 2021 sous le titre « La fontaine de contes symboliques L'intégrale » qui regroupe les trois tomes.

Date de dernière mise à jour : 11/03/2024

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